Le jour où j’ai décidé d’acheter une imprimante 3D…
Cela faisait déjà quelques temps que j’y pensais… Pouvoir créer soi-même n’importe quel objet, il y avait là une promesse bien alléchante!
J’avais vu les démonstrations d’imprimantes 3D à la télévision et j’ai commencé par m’intéresser aux objets 3D. Il existe pour cela une multitude de bibliothèques qui offrent de nombreux modèles à télécharger gratuitement ou moyennant finances…J’ai parcouru ces bibliothèques à la recherche des objets que je pourrais moi-même imprimer. Bracelets, bijoux, crochets en tout genre… j’ai passé de nombreuses nuits sur Thingiverse à examiner les fichiers d’objets 3D à imprimer et à les imaginer sur ma propre imprimante.
J’ai toujours été une créative à faire des trucs à partir de bric et de broc, à réaliser moi-même des cadeaux ou objets décoratifs…mais cette fois, le challenge est tout autre! Arriver à maîtriser la machine! D’autant que je n’ai sans doute pas la tête de l’emploi du geek, mais j’ai la passion et c’est l’essentiel!
Bien sûr j’ai une formation technique scientifique qui va sans doute beaucoup m’aider dans l’appréhension des choses, par exemple pour utiliser les logiciels de conception 3D sur lesquels j’avais dessiné dans le cadre de ma formation initiale (il y a bien longtemps). Appréhender le logiciel 3D est d’ailleurs mon challenge de la semaine mais j’en dirais plus dans un autre post spécialement dédié aux logiciels de conception d’objets 3D.
Pour mieux connaitre l’impression 3d, je me suis d’abord abonnée à des blogs sur le sujet et aux flux RSS de Fablabs comme le Fablab franc-comtois.
Bref, après m’être renseignée, et avoir préparé mon projet pendant 1 an, bavé devant les imprimantes 3D du salon 3D Print de Lyon en juin 2014, j’ai recherché mon imprimante 3D sur Internet…
Le cahier des charges :
– Déjà montée, parce que je suis certes bricoleuse mais je préfère passer du temps à imprimer plutôt qu’à construire!
– Facile d’utilisation, donc plutôt orientée grand public
– Jolie (parce que ça ne gâche rien)
– Avec une fonction auto-calibration : parce que compte tenu des entretiens que j’ai pu avoir avec des makers et de ce que j’ai lu sur le sujet, une machine n’est pas toujours facile a calibrer
– Un volume d’impression suffisant pour faire quelques objets intéressants
– Accessible pour les non inities (j’envisage de creer des formations professionnelles et grand public)
– Pas trop chère (entre 1500 et 2000 euros)
– Qui offre de nombreuses possibilités d’impression de divers matériaux (Abs, Pla et autres… parce que oui maintenant je sais que les filaments peuvent être de différentes natures mais je vous en parlerais dans un post dédié), histoire de s’amuser un peu…
– Qui peut permettre de développer une activité professionnelle.
En juin au salon 3D Print de Lyon, 3 imprimantes 3D se faisaient remarquer si vous voulez mon avis :
– La Witbox : Fabriquée en Espagne dans la ville de Navarre, j’ai été impressionné par sa qualité d’impression et les dimensions d’impression proposées. En effet, elle offre actuellement dans la gamme le volume d’impression le plus grand du marché avec la possibilité d’imprimer jusqu’en A4 avec du PLA. Son design est attirant et sa « box » fermée garantit une sécurité durant l’utilisation. Adaptable et utilisable à partir de nombreux logiciels, elle est vendue avec une garantie de 24 mois. Par contre, l’impression n’est possible qu’en PLA ce qui est bien dommage. Toutes les spécificités de cette imprimante sont LA.
– La leapfrog m’a fait forte impression si j’ose dire, car elle est pourvue de 2 têtes d’impression. Néanmoins j’ai été refroidie par la taille de l’imprimante qui est bien supérieure à celle de ses concurrentes. Ayant prévu de transporter régulièrement la belle pour faire de l’événementiel, c’est pour moi un vrai problème pour cette imprimante. Excepté ce point, la Leapfrog semble développée pour l’apprentissage et dans l’ensemble les démonstrations que j’ai pu voir mon convaincue que cette imprimante pourrait tout de même faire partie de mon top 3. Cette imprimante m’a paru spécialement bien adapté au milieu scolaire notamment car sa prise en main semble aisée. Son prix, un peu supérieur aux autres imprimantes « domestiques » est dû principalement aux 2 têtes d’impressions.
– La Up plus II : Cette imprimante d’origine chinoise de la société pp3dp a investit la toile et les grandes enseignes! Depuis Leroy Merlin jusqu’aux magasins Carrefour de la région parisienne, les grandes enseignes misent sur cette imprimante là! Offrant un volume d’impression de 140X140X135, les matériaux acceptés sont nombreux : bois, PLA, ABS, PVA etc… selon le constructeur. On peut retrouver toutes les spécificités de cette imprimante sur le site 3Dnatives. Son plus gros atout est selon moi le calibrage automatique qui évite bien des galères pour les non initiés. Elle possède par ailleurs un plateau chauffant et a été reconnue meilleure imprimante 3D de l’année 2014. Par ailleurs, c’est celle qui offre le meilleur rapport qualité/prix.
Sur le podium donc, la LeapFrog est arrivée 3ème et la Witbox seconde, et mon choix s’est donc porté sur la Up + 2 de chez pp3dp.com qui a pris la première place et intégré mon salon!
Ce qui a été déterminant sur le choix de l’imprimante 3d Up plus II : l’accessibilité du matériel orientée grand public, le fait qu’elle soit celle choisie par de nombreuses enseignes généralistes, le prix tout à fait compétitif, le support intelligent automatiquement calculé par le logiciel, la multiplicité des possibilités de matériaux, le plateau chauffant et un pack imprimante 3D + scanner à un tarif très attractif chez le vendeur Machines-3d (Belgique).
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